AOcVF souligne le Mois de la prévention de l’agression sexuelle et demande au gouvernement d’agir pour aider les survivantes

2 mai 2022

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

Ottawa, 2 mai 2022 — En ce début de mois de mai, Action ontarienne contre la violence faite aux femmes (AOcVF) souligne le Mois de la prévention de l’agression sexuelle et incite le public ontarien à s’éduquer sur cet enjeu qui vise de façon disproportionnée les filles, les femmes et les personnes non binaires.

Ce Mois de la prévention de l’agression sexuelle se déroule encore une fois en pleine pandémie, à un moment où de multiples enjeux captivent la conscience collective. Si l’actualité des derniers mois au pays et à l’international (guerre en Ukraine, réchauffement climatique, COVID-19, crise du logement, taux d’inflation, etc.) mérite notre attention, AOcVF tient à souligner que la violence à caractère sexuel évolue dans l’ombre. Les taux de violence sexuelle demeurent inquiétants : une femme sur trois au pays subira une agression. « C’est beaucoup trop. Il faut investir dans l’éducation », précise la directrice générale d’AOcVF, Maïra Martin.

Depuis mars 2020, les organismes d’aide pour femmes ne réussissent pas à faire face à la demande croissante. « À l’approche des élections provinciales, c’est un dossier que nous suivons attentivement. Nous réclamons que le prochain gouvernement élu en Ontario s’engage à mettre sur pied un Plan provincial pour lutter contre la violence faite aux femmes. Le financement de ce plan doit être pérenne, et les stratégies, concertées. Enfin, celui-ci doit être avant tout axé sur les victimes et les survivantes », réclame la directrice générale.

Par ailleurs, en cette période de sensibilisation, AOcVF rappelle que les jeunes de moins de 25 ans vivent des taux particulièrement élevés de violence à caractère sexuel.[1] « Les jeunes sont vulnérables aux différentes formes de violence sexuelle. Dans cet état d’esprit, nous avons créé cette année une bande dessinée interactive qui s’adresse aux jeunes francophones pour les aider à différencier une relation saine d’une relation malsaine, et ultimement reconnaître une situation de violence sexuelle. Pour réussir à réduire les taux de violence sexiste, la prévention est la clé », indique la directrice générale.

Ce mois de mai, AOcVF poursuit ses efforts de sensibilisation pour défaire les mythes entourant la violence à caractère sexuel. La campagne Traçons-les-limites présente du matériel varié pour parler de consentement et de relations sexuelles saines. L’histoire interactive pour les jeunes est accessible au https://ouvrelesyeux.ca/quiz/trace-tes-limites.

AOcVF a aussi lancé en septembre dernier sa campagne de sensibilisation contre le harcèlement en milieu de travail, Ça ne passe plus!

Plus de renseignements et entrevue :
Astrid Fournier, responsable des communications et de la promotion

[email protected]

www.dev.aocvf.ca

Au sujet d’AOcVF : Action ontarienne contre la violence faite aux femmes a été fondée en 1988 par des intervenantes de première ligne qui avaient identifié le besoin d’un organisme provincial. C’est un regroupement féministe et francophone d’organismes qui travaillent à défaire l’oppression vécue par les femmes.

-30-

[1] https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2018001/article/54979-fra.htm

Retour aux actualités